HISTOIRE D'HOMME

 

 

Espace où tuiles et bois se marient

Le goudron fige l’union sous la lune,

Le vent emporte déchire la vie,

L’homme cherche sans foi ni rancune.

 

Et ses yeux deviennent mélodie,

Cris et chant blanc de renaissance,

Brisant ainsi le chêne d'or de l’ennuie,

Emportant tout en un flot immense !

 

Il s’étale comme le vent,

Jouant, guerroyant, aimant,

Le flot mélodique est frisson.

 

Ainsi avance-t-on dans l’obscur,

Comme le vent dans un murmure,

Nous allons serein de nos passions !

 

Philippe BRASSEUR

Marseille Octobre 2004

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