21 ème étage
Et dans le désert de l’escalier
Je revois tes cheveux noirs dansé sur tes épaules
Ton sourire se retournant sur moi
En franchissant la porte
J’écoute le silence d’un désert,
Un désert noir de monde sourd
Surdité des peuples défaits du droit
Droit de vivre de dignité et d’harmonie
Tout est désert statique
Désert de musique originale
Toujours les mêmes qui reviennent
Fantôme d’année qui passe sans avancer.
Désert qui avance à reculons
Société rétrograde qui éclate
Dirigeants accrochés à leur pouvoir
Silence, lourd de souffrances, de martyrs.
Désert visuel, désert d’une télé
Innovation d’un temps dépassé
Moqueries, fausses vérités
Tout est manipulé puis caché.
Désert, sans insectes, animaux
Plastiques, pétroles, pollutions
Radioactivités, chimiquement votre
Et on recommence dans l’absurde.
Et dans le désert de l’escalier
Je revois tes cheveux noirs dansé sur tes épaules
Ton sourire se retournant sur moi
En franchissant la porte
On écrase, on divise, on règne ?
On manipule, l’ADN, l’atome…
On spécule, on drogue, on assassine
La démocratie reste un rêve tenace
Désert de démocratie, d’élection
Les dés sont pipés et lancés
Les chiens aboient dans le jour, la nuit
Et les gouvernements trépassent, idem….
Désert d’illusion de liberté,
Tu respires car on le veut bien,
Tu vois, tu échanges, mais tu es ?
Tu es espionnés, téléphone, caméra, cartes…
Désert, sans sentiment, censure obligatoire
Au nom des bienpensants, des minorités
Qui imposent sans opposition leurs rêves
Leurs délires et rient de ces esclaves modernes.
Désert de silence, souffrance, anarchie
Seul les multi ont droit de dire, d’exprimer
Seule une minorité restera après le grand KO
Désert, désertique, sable ? Pollué. Mer ? Polluée….
Désert du vingt et unième, mais que restera-t-il ?
Tout sera à réapprendre, fraternité, amour,
Liberté, égalité, famille, partage, union, travail.
Désert du trente et un décembre deux mille cent….
Et dans le désert de l’escalier
Je revois tes cheveux noirs dansé sur tes épaules
Ton sourire se retournant sur moi
En franchissant la porte du vingt et unième…
Philippe Brasseur
2-11-19