Assis
Assis au bord de son cœur
L'homme regarde l'heure
S'arrachant la peau
Jusqu’à être larme d'eau.
Chanvre lunaire tissant
Un lien hors du temps
Sur des étoiles mal torchées
A la vie ? Pied de nez.
Souvenir lointain
D'un autre matin
Serrant dans ses bras
Un corps doux, là-bas
Noirceur de la nuit
Complice sans oublie
Caresse volée, coeur caché
Dans une boîte d'or fermée.
Cherchant ses sourires
Profitant de chaque rire
Cherchant sa voie
Au travers de sa voix.
Il sait en lui qu'elle est
Il l'a cherché si loin, si près
Mais tout les séparent
Ainsi va le cruel hasard
Il n'a jamais dit
Oh ! Non jamais dit
Qu'il ose lui l'aimait
Là pour ce qu'elle est
Assis au bord de son cœur
L'âme au bord des pleures
Il prend sa tête entre ses mains
Rêvant d'elle jusqu'au matin.
Rêve d'elle toujours beaux
Jusqu’à être larme d'eau.
Il la sent encore à son bras
Comme il était fier là-bas.
Assis au bord de son âme
Avec une fleur comme arme
Il respire son parfum
Pensant toujours à ses mains.
Petites mains sachant écrire
Ces mots que l'on aime chérir
Ces yeux profondeurs de lacs
Ses lèvres qui apaisent ses actes.
Assis au bord du rêve
Il revoit ces images brèves
Qu'il aime ce film de sa vie
Il aimerait qu'il ne soit jamais fini.
Philippe Brasseur
Février 2014